Interview d'Elyse Godineau

Quelle est votre implication dans le projet ?

Elyse : Je suis la mère maquerelle, chef d’une tribu de 11 Filles de joie. On joue un peu partout, dans l’auberge comme sur les quais. On est présentes en continu, puisque les filles doivent gagner leur pain en proposant leurs services. Je veille à ce qu’elles fassent leur travail.
Mon implication, c’est également de donner de l’émotion, de proposer une fiction pour divertir les visiteurs de la fête maritime.

Qu’est ce qui vous a donné envie de faire ce projet ?

C’est de travailler des choses que je n’ai pas l’habitude de faire : jouer dehors avec beaucoup de monde autour. Vivre une aventure artistique mêlant danse, chant et théâtre. Vivre une aventure sociale aussi, en travaillant avec des gens avec lesquels on n’a pas l’habitude de travailler, notamment avec des professionnels.

Actuellement, à quelle étape du projet en êtes-vous ?

Je dirais que c’est la phase finale, avec des répétitions pour travailler les détails.

Comment envisagez-vous la suite ?

Il nous reste surtout à voir si le jeu passe à l’extérieur, dans l’interaction aussi avec les spectateurs-visiteurs. Il faut prévoir l’imprévu et s’attendre à réagir en direct, à improviser en plus du texte écrit, en connaissant le potentiel de nos personnages…

Au-delà de vos premières attentes par rapport au projet, qu’est ce que vous avez découvert ?

J’ai été surprise par le nombre de comédiens, musiciens et chanteurs impliqués.
Le chant, qui était vraiment mon point faible, m’a bien boosté. Je ne pensais pas aller aussi loin dans l’apprentissage dans tous les domaines travaillés. J’ai envie de me dépasser un peu plus. Je pense pousser plus loin le travail du chant. Ca faisait longtemps que je n’avais pas fait de danse et là j’ai envie de m’y remettre. J’ai encore plus envie de travailler dans la diversité artistique, ce qui est une belle découverte.